Les aventures de Plumebleue

En rentrant des courses, faire un détour par les jardins de Sarah, au bout du village, car on sait y trouver des jonquilles, mais on ne sait pas si elles sont déjà ouvertes, il fait encore glacial la nuit à 700m.
Le jardin est tout en fleurs, il restent encore quelques boutons.
On prend le petit couteau et on coupe un joli bouquet que l'on oublie pas de payer dans la crousille. A la maison on les installe dans un vase en forme d'œuf, sur la table de la cuisine: elles embaument, illuminent la cuisine. Chaque fois qu'on pose les yeux sur elles, on se dit que les frimas, Agnes avec, sont partis pour de bon. Que le printemps et la vie sont là. Dans les bois, il y a chaque jour un peu plus de vert tendre et maintenant, même les primevères, pour peu qu'elles soit un petit peu au soleil dans la journée, ont éclot.  On a vu  un oiseau, à contre jour, il tenait une branchette dans son bec, le nid va bon train. Bientôt prêt à accueillir des œufs. La nature est en attente de son grand réveil.

 

J'aime aussi particulièrement cette époque de l'année. Les pinsons et les mésanges sont moins présents dans le jardin, ils ont regagné la forêt. Restent les moineaux qui se chamaillent sans cesse, les merles qui se couratent parmi. Rivalités amoureuses, territoriales et au lieu de vers de terre ce sont souvent des brindilles qu'on voit dans le bec des merlettes. Le rouge-gorge parade presque chaque jour au même endroit. On guette le premier rouge-queue qui ne saurait tarder.
Les bourgeons sont prêts d'éclater, sur les pivoines, ils ressemblent à des turgescences priapiques du plus bel effet ;). Les perce-neige sont fanées, les primevères dans toute leur splendeur, les petit iris, fanés aussi déjà :(. Les crocus mettent des touches de couleur vive, les muscaris pointent un tout petit nez bleu. Je n'ai pas de jonquilles, j'en planterai pour l'année prochaine. Les vivaces commencent de mettre de petites pousses, les iris aussi et les forsythias fleurissent. Les tulipes montent à vue d'œil, l'herbe aussi!
Le cassissier est plus avancé que les groseilliers, ses petites feuilles vert tendre commencent à se déplier, attention, elles vont vite devenir la proie des pucerons
Chaque jour, une petite différence, j'apprécie vraiment mon jardin :oui:

Je ne suis pas au jardin encore en hivernage chez nous, mais la forêt, les bords du lacs, les étangs de la région sont mes terrain de jeux. Mais bien que j'éprouve du plaisir à redécouvrir tout cela, je n'aime toujours pas marcher :(.
Pire, j'ai des courbatures, et je ne perds rien en cm de tour de cuisse. Pourtant il faut continuer, tenir bon, et chaque jour refaire cet effort avec discipline. Ce n'est pas drôle du tout. Pour m'encourager, je me dis que j'ai la chance de pouvoir marcher et ne pas être en chaise roulante, la chance d'entendre et de ne pas être sourde, la chance d'avoir de la nature autour de moi et ne pas vivre dans une grande ville polluée, ou pire dans un bidon ville. Je suis une grande privilégiée, je le sais. Mais je n'aime toujours pas marcher !

C'est dur de devoir faire une chose qu'on n'aime pas. Tu as bien du mérite :bisous
Moi, c'est ne pas marcher qui me manque et je ne le fais jamais par obligation. Cela reste un plaisir.
Normalement en allant marcher tous les jours tu devrais bientôt n'avoir plus de courbatures.
Allez régulièrement au fitness me coûte un peu plus, je me sens plus obligée que la marche car si je n'y vais pas, c'est mon dos qui risque de pécloter. Heureusement s'il arrive que j'aie quelques courbatures, ce n'est pas souvent. Le fitness fait partie de l'organisation de la semaine, la marche, c'est le plaisir des vacances et des week-end ;)

Aujourd'hui nous avons parqué la voiture à 700m du cinéma...  afin de marcher quand même un petit peu. . On ne me décourage pas facilement et comme dis N°3 s'il fallait faire que ce qui nous fait plaisir, on ne ferai pas grand chose dans la vie ... donc je ne me pose pas de question et j'arrange mon organisation pour pouvoir aller marcher que ça me plaise ou non. Il y a seulement mon asthme qui se déclenche gravement quand il fait ou trop froid ou trop chaud, entre deux, je m'oblige à sortir.