Les aventures de Plumebleue

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8 mars - journée des femmes

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Contrairement à ce qu'on pourrait penser, cette journée commémorative n'a pas une origine féministe mais une origine politique. Et pas n'importe laquelle!

Le 8 mars 1917 (à l'époque sur place c'était le mois de février, histoire de conversion de calendrier), ce sont des femmes, à St-Pétersbourg, qui sont descendues dans la rue et qui ont défilé pour dire leur ras l'bol du rationnement alimentaire et de l'incurie de l'administration russe incapable de faire face aux dégâts dus à la Grande Guerre. Cette manifestation, au début pacifique, a dégénéré et elle a été le détonateur de la révolution dite de février qui a conduit à l'abdication des Romanov. Kerensky a été au pouvoir avant d'être destitué par les Bolchéviques de la Révolution d'Octobre (qui a eu lieu en novembre).
Plus tard, ce sont des actes politiques qui ont donné à la femme la place qu'elle a eu en Union Soviétique, pas le féminisme. C'est la politique aussi qui la lui enlève de nos jours!
Il est intéressant aussi de constater que la Russie d'aujourd'hui passe presque sous silence la commémoration de cette révolution, de cette année 1917 si riche en événements. Il semblerait que Poutine craigne des débordements dus au rassemblement des foules! La Révolution d'Octobre n'est plus commémorée en Russie depuis les années 90.

Mais en cette "Journée des Femmes" où la plupart des journaux nous la font "où a passé le féminisme?, "où sont les femmes?", etc, rappeler cette dimension politique me semble important, mesdames ;) ... et de rappeler que le combat politique concerne aussi les hommes. J'ai souvent été sceptique envers les mouvements féministes car je ne pense pas que l'avenir des femmes soit d'être en opposition avec les hommes. C'est en s'activant ensemble que les humains peuvent aussi lutter contre les violences ou les injustices faites aux femmes dans le monde, pas en se dressant les unes contre les uns.
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Quel joli plaidoyer pour la solidarité humaine. Je ne savais pas que la Russie bolchévique avait fait autant pour les femmes sur le plan politique, je m'endormirai moins bête ce soir. Mais faut-il vraiment opposer féminisme et volonté politique ? Ne devrait-ils pas marcher la main dans la mains ?
 Cette journée me laisse complétement indifférente: on reparlera de la journée de la femme quand le traitement qui lui est réservé dans nos rues sera puni comme il le doit. Je n'ose imaginer l'un de mes garçons traiter de tous les noms ou faire des avance ouvertement sexuelles  à une jeune femme dans une impunité totale. Pas plus mon mari ou les hommes de mon entourage. Pourtant ceux qui le font ont des mères, des sœurs, des tantes... Oui a mon niveau, c'est ce combat que je mène. 
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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Je n'oppose pas politique et féminisme, c'est juste de savoir de quoi on parle.
Le combat contre l'irrespect vis-à-vis des femmes dans l'espace public a bien sûr toute sa raison d'être mais je pense qu'on n'admettrait pas plus cela si c'étaient les hommes qui étaient visés. Le respect des femmes passe par le respect des humains. Ok, on peut commencer par les femmes et cela ne me dérange pas d'être féministe dans ce sens. Mais y a t-t-il un mot spécifique pour défendre les vieux? Parce que  le respect vis-à-vis d'eux, lui aussi il pourrait être meilleur! Ce n'est pas de les appeler "seniors" qui change grand'chose. Cette appellation sert surtout au marketing.
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Les femmes, ça fait partie des humains... ;)


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Très drôle :))
J'ai bien aimé la réponse de la jeune fille à la question "c'est quoi être féministe" elle dit: "c'est ton travail d'être une femme". Y a du boulot, isn't it!
Ces enfants ont bien intégré les différences culturelles homme-femme. Pour les femmes, le travail c'est d'être une femme et pour l'homme de gagner de l'argent, plus que la femme qui travaille. Donc une femme qui travaille, elle travaille en plus pour être une femme. Mais sans avoir plus d'argent! C'est pertinent, non?
On les sent aussi très sensibles aux discours sur l'égalité qu'ils connaissent, mais qu'ils ont de la peine à les relier à leur vécu et leurs représentations.
Si on réfléchit bien, nous aussi sommes très ambivalentes quand on creuse un peu le sujet et qu'on regarde notre organisation familiale ;). Je ne me suis jamais vécue comme féministe mais s'il faut militer pour " à travail égal, salaire égal", alors oui. Mais c'est un combat politique!
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Ils sont tellement jeunes ! Moi cela m'attriste autant que cela me fait sourire. A ces âges, le discours sur le féminisme devrait passer trois km au-dessus de leur têtes... la journée de la femme aussi d'ailleurs... On ne protège plus les enfants, ils se doivent d'intégrer des valeurs qui ne sont pas les leurs... on les habille comme nous, on leur demande de penser comme nous et d'être déprimé comme nous. Pour moi, ce n'est pas ça l'enfance... on devrait soutenir leur créativité, les protéger des soucis des grandes personnes, se faire une idée qui les concerne au premier chef, c'est quoi être une fille quand on a 5 ans, 7 ans ou 10 ans ? Qu'il connaissent déjà le vocabulaire d'identité de genre, me fait mal.
 Qu'on les laisse être des enfants bon Dieu de bon soir ! Cela n'en fera pas moins des adultes responsables et matures. Je le vois bien chez moi. Et si nous discutions à table, nous faisions tout de même attention à ne pas aborder des sujets de cette ampleur à ces âges-là. Il y a un temps pour chaque chose...
Cela n'empêche nullement nos enfants d'avoir des idées politiques à l'adolescence et en plus des idées matures.
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Tu as raison et je partage ton ressenti mais il faut bien se rendre compte que la manière d'être un enfant change au fil des générations. Je n'ai pas été une enfant comme ma mère l'a été, mes enfants ont eu une enfance bien différente de la mienne et les petits nés au XXIème siècle ont un smartphone dans les mains parfois même avant l'âge d'entrer à l'école! C'est sûr que leur vision de la société ne sera pas la même que la nôtre et on n'y peut pas grand'chose....
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Je veux bien que le monde change et que le bébé soit une personne, mais là, ça va trop loin à mon avis. Cela ne me dérange pas tellement qu'ils aie une tablette adaptée avant de savoir lire, ce qui me gêne, c'est le manque de créativité dans leur discours, dans une période de la vie où elle est maximale... Ces enfants développent des concepts d'adulte, ils sont formatés à l'extrême, c'est cela qui me gêne ! J'entends chez eux le discours parental, celui de la société et des médias, ce sont de petits "singes" pensants. Ce ne sont plus des enfants... Je m'attendais vu le vocabulaire des question à des réponse, du genre, je ne sais pas, où bien, c'est pas important... non mais attend : L'identité de genre ???? à 5-8 ans ???
 
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Faut pas oublier une chose. Je ne sais pas où tu as pêché cette vidéo mais il est assez clair qu'il s'agit d'une mise en scène! L'aspect caricatural de ces enfants, c'est voulu. Pas de quoi en faire un fromage, juste se rappeler ce qu'est internet ;) et prendre de la distance.
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Bien sûr que je sais que c'est un montage, aucun enfant ne répondrait à de telles questions avec ce vocabulaire là, je ne suis pas idiote.  Quoique, non pour ma naïveté supposée, mais parce que les petits français ont, de manière générale, un vocabulaire bien plus développé que chez nous à ces âges là. Mais le fait de publier cette vidéo veut le faire croire et même si les questions posées aux enfants sont plus simples (sans aucun doute) il n'en reste pas moin que leur réponses sont formatées par un discours ambiant.
 bref on est toutes les deux sur la même longueur d'onde je suppose...
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Sans aucun doute ;)
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