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Les morts mettent parfois du temps à nous quitter.
Aujourd'hui j'ai reçus un message dont l'expéditeur est notre amie décédée.
Son mari a utilisé sa messagerie pour nous répondre. Cela m'a fait tout drôle de recevoir ce message, croyez moi. Une fois lu, j'ai compris.
C'est si douloureux... il faut penser à tellement de chose dans ce premier mois de deuil. Heureusement qu'il existe des vademecum pour ne rien oublier de ce qui est officiel, reste tout le reste, les habits et produits de soins spécifiques, clore le compte FB, changer les paramètres d'une messagerie, d'un téléphone ou d'un ordi, des papiers du véhicule de notre amie... tous ces gestes qui disent Adieu, que ce qui était n'est plus, et qui ravivent jour après jour, la tristesse et le chagrin.
Il faut laisser partir les morts, détricoter ce qui a été tricoter avec la vie. Un chemin long et douloureux.  Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
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C'est vrai que ce que tu décris est douloureux mais parfois je crois que c'est bien que les morts mettent du temps à nous quitter.
J'aime l'idée que les gens continuent à vivre parce qu'on pense à eux. Cela m'aide à accepter la mort. Quand je pense aux personnes que j'ai "perdues", je ne suis pas triste. D'une certaine façon ils continuent de m'accompagner. Mais attention pas du tout dans le sens médium! Le fait que les morts nous parlent, je n'y crois vraiment pas!!
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)
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Agnes ne me "parle" plus du tout rassure-toi ! ;) C'était une expérience vive et rassurante, consolante pour moi. Infiniment surprenante car je ne m'y attendais pas du tout !
Je n'ai pas eu du tout l'impression de parler avec les morts au sens médiuminique, ou encore charlataniste... non, c'était une expérience intime et douce. Peut cela se rapproche-t'il davantage des Voix des psychotiques, des chuchoteur de voix ou des entendeurs de voix... peut-être ai-je psychoté un peu... mais pour autant, cela n'a pas été envahissant ou dérangeant et je n'ai pas perdu d'autres facultés mnésiques ou cognitives en vivant cela.
Cela restera un mystère pour moi et toute les explications rationnelles que l'on peut donner ne sont que des justifications à postériori. J'aimerai bien rencontrer quelqu'un de visu pour partager avec lui ou elle ce vécu si particulier.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
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Je pense que chaque personne peut parfois vivre de courts épisodes qu'on appelle "psychotiques" sans pour autant développer la maladie (des tocs par ex, un peu de parano, etc). La frontière entre ce qui est adapté et ce qui ne l'est pas n'est pas toujours aussi nette qu'on l'imagine. Le cerveau fonctionne chez chaque humain en principe de la même manière mais on commence à se rendre compte que si certains circuits sont favorisés par rapport à d'autres, cela peut avoir les conséquences que l'on observe chez les autistes, les psychotiques. On a encore bien des choses à découvrir ;)
Ton expérience m'apprend que cela peut être vécu comme une expérience positive et pas forcément douloureuse ou déstabilisante.
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)
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Moi ça me va si tu as besoin de ce type d'explication... je reste ouverte à la possibilité mystérieuse que c'est bel et bien Agnès qui me parlait. ;)
Ce n'est après tout qu'une affaire de lunettes, pas de faits physique reproductibles en laboratoire, de la consistance spirituelle de la foi qui est une espérance des choses qu'on ne voit pas, pas seulement une croyance.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
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Je n'ai pas "besoin" de ce type d'explication, c'est juste mon esprit rationnel qui fonctionne comme ça.
J'ai compris quelle était ta vérité, celle d'accepter les choses qu'on ne voit pas, la foi, les croyances, les mystères, et je peux très bien faire avec ;) Je n'essaie pas de te convaincre que ma vérité est plus juste, je ne faisais que l'exprimer.
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)
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 merci:
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Je viens de découvrir un nouveau site, très intéressant, et en surfant je suis tombée sur l'article suivant qui apporte encore un autre éclairage sur la question des voix: The Conversation France
Cela peut réconcilier nos "vérités" ;) Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)
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Extra: je ne suis pas malade... ;) Mais je n'en doutais pas, c'est peut-être biochimique comme l'état amoureux... dans certaine culture c'est d'une grande banalité, tant mieux !!!
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
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