Les aventures de Plumebleue

Les aventures de Plumebleue

Les champs de narcisses

Au dessus du Lac Léman, il y existe une curiosité nommée neige de mai. Elle parfume la montagne et dans mon enfance nous avions le droit d'en ramener à la maison autant que notre mains pouvaient en contenir. Ce n'est malheureusement plus le cas et cette douce fleur est désormais protégée et interdite de cueillette.  

Par une belle journée de mai, nous sommes parti très tôt sur le sentier des narcisses, découvrir des pentes "enneigées" de ces délicates fleurs odorantes. Une balade aussi bien pour le nez que pour les pieds...

 Un site  de référence:

http://www.geotrails.ch/detail.php?trailid=32471&lang=fr

 

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Nous y sommes retournés en 2019

 

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Les prairies à narcisses sont en voie de régression. L'abondance de la fleur emblématique de la Riviera vaudoise est toujours en constante diminution tant dans la région des Pléiades que sur les hauts de Montreux.

 

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Les mutations de l'agriculture
La plupart des surfaces à narcisses disparues se trouvent en zone agricole. Les pratiques agricoles plus intensives soutenues par une politique agricole poussant au rendement maximal en sont clairement responsables.
Jusque dans les années 1950, l'agriculture procédait par "étagement" : Le premier étage comprenait les vignes, puis le domaine agricole de base avec son écurie, ses champs, ses cultures maréchaires et fruitières. En juin, les prés de l'étage situé vers 1000 m était fauché, puis en août les éventuels étages vers 1300-1400m. Les pâturages n'était pas occupé avant juin.
Actuellement, le bétail pâture en dès avril des prés situés entre 1000 et 1200 m, avant même période de floraison des narcisses ! (narcisse.ch)

 

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Maintenir des prés à narcisses, c'est maintenir une agriculture extensive avec une fauche ou une pâture plus tardive. Selon les critères de rendement actuels, il s'agit d'un manque à gagner pour l'agriculteur. Un financement est à mettre sur pied pour payer les prestations des agriculteurs qui conservent les narcisses et agissent de la sorte en faveur de la collectivité. Les paiements directs de la confédération et du canton sont actuellement insuffisants pour motiver les agriculteurs. (narcisses.ch)

 

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Au contraire d'une exploitation trop intensive, le narcisse est également menacé par la reforestation de prés laissé à l'abandon, car trop peu productif.

 

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Pour suivre la vie d'un narcisse, rendez-vous ici.



07/08/2019
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