Les aventures de Plumebleue

Les aventures de Plumebleue

Prendre le temps de ...

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- mesurer le riz avec une tasse au lieu d'acheter du riz portioné 
- écrire des cartes postales, même si c'est avec son téléphone, il faut choisir la/les photo(s), composer le texte, choisir les destinataires.
- de faire un carnet de voyage et de coucher son émerveillement sur le papier sous forme de texte et/ou de dessins
- de composer une recette difficile en respectant toutes les étapes.
- de tricoter pour un bébé à venir
- d'offrir un thé en attendant que bébé se réveille toute seule,
- d'étaler longuement un lait parfumé au sortir de la douche pour avoir le plaisir de parfumer sa chemise de nuit... et son lit.
- de préparer un vrai goûter avec des tartelettes au fraises
- jouer au scrabble en ligne
- de trier les photos pour en faire un album sur le net et un livre photos ensuite... 
- d'écouter les soucis de son enfant qui vit une transition un peu difficile.

Prendre son temps, au lieu de faire les choses en vitesse parce qu'elle doivent être faites. Prendre conscience de ce qui est là, en train de se vivre. 
 J'aurais aimer pouvoir le faire plus jeune, j'aurais certainement eu plus de plaisir dans ma vie. Alors j'essaie de le faire maintenant. Il me semble que le temps des enfants a passé si vite ! 

Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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... de se soigner. Me voilà avec la crève de N°3 et de Petite Chérie. pourvu que Pucinette ne l'attrape pas... 
gorge enflammée, né qui coule, difficulté à la déglutition... 
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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Et dire que je viens de lire que l'épidémie de grippe est terminée  Repose-toi bien.
Prendre son temps, le perdre.... et oui cela vient avec l'âge. A 30 ans on aurait trouvé ça complétement stupide . Mais c'est bien aussi que chaque âge ait sa spécificité et ses petits plaisirs.
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Ce n'est heureusement pour moi, pas la grippe. Juste un bon gros rhume avec un sinus infecté, la gorge va déjà mieux. C'est surtout la nuit que c'est pénible, dormir bouche ouverte, n'est pas confortable, on se réveille souvent et du coup le lendemain a connu des jours meilleurs... Mon asthme amplifie mes difficulté à respirer
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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J'ai toujours, tout au long de ma vie, essayé de bien vivre ce qu'il y avait à vivre. Plus jeune, j'étais déjà estomaquée de voir ce que des amis proches arrivaient à mettre dans leur journée comme activités diverses. Je n'en faisais pas le tiers.  L'éducation des enfants, le travail, le bénévolat ne m'ont pas souvent permis de vivre à MON rythme. Cette recherche d'équilibre interne et externe est parcourue de tensions. Quand il y a tension, il y a rupture d'équilibre et recherche d'un nouvel équilibre. Peut-être que d'être grand-maman et de voir ce que nos enfants entreprennent me fait davantage prendre conscience de cette recherche. Ils se posent beaucoup moins de questions que moi, font ce qu'il y a à faire.   Mais je ne suis pas certaine qu'il prennent conscience de leur bonheur, dans cette course ininterrompue. 
Je n'étais pas comme cela, mais j'avais la même énergie 
C'est ce manque d'énergie que je constate à la mesure de leur jeunesse. Je garde bébé une journée et je suis crevée. Dire que j'avais trois enfants en bas-âge, je ne me reconnais plus .
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
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