Les aventures de Plumebleue

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Démarche

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Je ne me sens pas victime, et l'argent ne motive pas ma vie. Comme tout le monde, j'apprécie d'avoir de quoi vivre dignement. 
 Pourtant, après diverses discussions avec des membres de ma famille, et des amis de longue date, je vais entreprendre des démarches pour m'inscrire au fond de compensations des enfants placés abusivement. Et ce, parce qu'un des items me concerne vraiment directement. Celui de l'exploitation économique.
Placée dans une premièe famille d'accueil, je l'ai été par la suite dans un home d'enfants où les châtiments corporels et les privations de nourriture et/ou de sommeil étaient fréquents, vu le scandale le home fut fermé en catastrophe, je fus ensuite placée dans une famille d'accueil qui exigeait que nous travaillions sur le domaine, 4h par jour en période scolaire et 6 pendant les vacances scolaires, y compris les week-end, les fériés. Cela en étant en plus privé d'argent de poche versé par l'état en plus des contributions d'entretien.  Cela allait des travaux domestiques comme faire les "à fond", les conserves, les confitures, la lessive d'une famille de 5 personnes, la cuisine, au ramassage des petits fruits, l'entretien d'un jardin de 10'000 m2, d'un jardin potager conséquent, d'un verger de 60 arbres fruitiers, du soins au animaux moutons, abeilles, volière d'agrément, chats... quand ce n'était pas de remplacer une aide domestique auprès de la parentèle de cette famille d'accueil. J'ai par exemple passé 7semaines  chez la maman de la mère d'accueil qui s'était cassée le bras pour l'aider au quotidien et faire son ménage, entretenir son jardin et faire les confitures que cette vieille dame ne pouvait pas faire vu son plâtre...  le tout gratuitement, pendant les vacances d'été alors que j'avais 14 ans.  Le pire, c'est que cette mère d'accueil a détourné à son profit la totalité de notre argent de poche à ma sœur et à moi, pour ses besoins personnels.  Somme qui s'élevait entre 1972 et 1978 à 50 .-par mois,  pour moi et 30 pour ma sœur. 
Alors oui, l'exploitation économique cela me touche.  Ce n'était pas "normal" de travailler autant et cela à péjoré mes études en temps. Etudier... 
L'excuse était toute trouvée: je n'était pas si intelligente, puisque qu'il me fallait du temps pour étudier. Donc il valait mieux m'apprendre à travailler... et tout le monde sait que le travail est la meilleur manière de remettre dans le droit chemin des enfants venant de parents alcooliques, paresseux, maltraitants, dépravés. ! C'est héréditaire, c'est bien connu ; Et si je voulais étudier il me suffisait de le faire sur mes heures de sommeil... visiblement je manquais de motivation. 

Cela ne veut pas dire que je vais toucher quoique ce soit... mon dossier sera étudié et une décision de justice rendue. Pour commencer il y aura ou pas, entrée en matière. Après, on verra bien... 
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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Enfin! Je n'osais plus t'en parler....
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Pourquoi ? Je ne me suis pas mise en colère quand tu l'as fait ...

Entreprendre cette démarche est difficile pour moi.  Le pire est que je la mène à terme et que mon cas soit jugé comme n'ayant pas droit à quoique ce soit. Je risque de ne pas très bien le vivre ou le vivre comme une violence supplémentaire. C'est en partie ce qui me gêne dans cette démarche. 
J'ai aussi l'impression que d'autres ont bien plus soufferts que moi et que de ce fait je n'y ai pas vraiment droit. Comme si le fait d'être résiliente me mettait de facto hors de propos.
La démarche n'est pas si simple. Il est possible de le faire en ligne, mais j'ai choisi d'aller dans un centre de contact et pour Vaud, c'est un centre LAVI. Je vais remplir le questionnaire avec une personne formée à cet accompagnement spécifique. De plus, il faut fournir toutes sortes de preuves, qui sont aux archives cantonales. Ces archives ne reflètent pas ma réalité vécues. Elles ne font que prouver les dates de placement. Le centre Lavi à l'habitude de cette procédure et sont à même de demander l'ouverture de ces archives. Ce serait fort compliqué pour moi. Mon frère et ma sœur qui font aussi cette démarche l'ont faite en ligne  sans accompagnement. Ce qui peut laisser des lacunes ou rendre des réponses très émotionnelles. Ce que je ne veux pas en ce qui me concerne. 
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Ce n'est pas ta colère que je craignais mais je crois que sans me l'exprimer par des mots, je "sentais" exactement ce que tu décris ici et je ne voulais pas prendre le risque de te raviver tout ça sans que tu le désires.

Tu as toujours voulu éloigner de toi le statut de victime et tu peux sentir cette démarche comme étant à l'encontre de ça.
Faire le pas pour réclamer une justice légitime n'est certes pas facile à faire pour toi mais ne pas le faire n'est pas non plus une bonne chose car tu risques ensuite de ne plus savoir où tu en es, surtout si de leur côté tes frère et sœur obtiennent, eux, une réparation.
Le risque à prendre est peut-être de n'être pas "reconnue" mais je te fais confiance pour avoir la distance nécessaire à ce moment-là. Tu as vécu bien pire :sympa:
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Je ne suis pas la seule à avoir eu une enfance volée. Mais je le doit entre autre à la négligence coupable de l'Etat.  Il est donc légitime d'entreprendre cette démarche.  Tant pis si je ne suis pas reconnue. Au moins, on m'aura écoutée :sympa:
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Cette semaine j'ai un premier rendez-vous. 
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J'ai appris plein de choses.

- qu'il existait une assistance publique à deux vitesses et que pour la population pauvre indigente de ce pays, de ce canton, il y avait des directives politiques à ne pas trop investir chez les enfants de ces gens là. Pour le coup, je détonne avec mes études, mes intérêts et ma capacité à mettre des mots sur mon vécu. Je n'arrive pas à croire que c'était voulu délibérément ! Je pensais qu'il s'agissait d'incompétance, de finances, voir d'incurie... 
- que plusieurs personnes de la maison d'enfants qui ont vécu avec moi,  ont parlé de moi (c'est à cause de moi que la maison à fermé du jour au lendemain pour cause de maltraitance et sous nutrition parce qu'une simple personne m'a enfin crue sur parole.) Pour le coup, mon témoignage vient renforcer le leur et réciproquement.
- que la Suisse est loin d'être une bonne élève en la matière.
Les pays nordiques proposent en plus d'une somme un peu supérieure, un accompagnement spécifique, une médiation avec les institutions de l'Etat, un accompagnement psycho- spirituel. Après chacun fait comme il le sent, prends ou non. La démarche est bien plus simple vu que c'est un organisme privé neutre subventionné qui fait la demande et monte le dossier. Ce n'est pas au demandeur de le faire comme en Suisse. La proportion de demandes est d'ailleurs bien supérieure à la nôtre : en Suisse s20'000 cas recensés et 1400 demandes à 5 mois de la date de clôture. 
C'est sûr, que lorsque tu a 80 ans et plus, si ta famille ne fait pas la démarche avec toi... et pour l'ensemble des personnes qui font cette demande, écrire une lettre est un problème en soit, alors monter son dossier, je ne vous raconte pas... 
La référente lavi était toute surprise que j'ai si bien rempli les document demandés...il ne manquait aucune pièce, pour elle, c'était une première (elle a vu une cinquantaine de personne jusqu'ici) on a simplement mis quelques priorités plus pertinentes sur le plan administratif.
- il faudrait que nous fassions la demande pour petite Bm, malheureusement nous n'avons pas des indications fiables de sa part, quand elle allait encore bien, alors maintenant avec sa mémoire...
- J'ai pu demander des éclaircissements sur les termes "placement coercitifs" pour moi c'est l'emprisonnement, ou le foyer fermé, ce que je n'ai pas vécu. C'est une mauvaise traduction on devrait parler de traitements abusifs en placement sous la responsabilité de l'Etat . Oui mais bon, les mots ont leur importance. 
- Que les formulaires remplis en lignes sont souvent lacunaire et non conforme... C'est bien pour cela que j'ai préféré faire la démarche avec une personne LAVi

 J'en appris de bien belles sur une institution du canton de Vaud.

Sans avertir les personnes concernées, un cinquième  des dossiers sont  détruits la huitième année qui suit la majorité du pupille de l'Etat. Si par hasard vous saviez que vous pouviez le consulter sur "demande écrite authentifiée par un notaire !!!", de 1978 à 2007, cela se faisait en présence de deux membres du SPJ et votre dossier était lacunaire, caviardé. Vous ne pouviez avoir accès aux pièces originales. On parle d'enfants et de d'adolescents... 
C'est vite vu, quand j'ai voulu consulter le mien, j'avais 30 ans et on m'a simplement dit que j'aurais du le faire dans ma 29 année, que j'était hors délais. Personne ne m'a dit si mon dossier était détruit, fermé ou archivé. Jusqu'en 2007, il y a eu beaucoup de refus purs et simples sans argumentaire.  C'est incroyable. Une véritable omerta.
 Depuis avec la LAVI les choses ont un peu bougé. Mais les dossiers sont toujours caviardés pour ne pas porter préjudice aux intervenants (des adultes, alors que ce qui est arrivé l'est à des mineurs). La lavi remarque qu'il manque des pièces importantes pour l'ancien pupille (adoption, dossier médical lacunaire, absence de pièce d'évaluation mentale pour de jeunes femmes stérilisées avant 1990.) Et qu'il faut souvent une décision de justice pour faire la lumière sur le passé administratif d'une personne anciennement pupille de l'Etat. La lavi gagne systématiquement, l'institution d'assistance n'obtempère par pour autant. Il le font si le demandeur fait recours à la justice une deuxième fois. Quand on sait la difficulté que cela représente pour une population mal éduquée et en délicatesse avec l'administratif, qui n'a pas les moyens de se payer un avocat...   On se dit que pour un pays comme la Suisse, on se croirait en URSS ! Et encore, eux gardait le nom et le matricule de leurs prisonniers politiques... nous, nous n'avons même pas cette chance. 
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Je suis contente de lire que tu sois confortée dans la démarche entreprise. C'est sûr qu'on découvre des choses pas tristes!
Lorsque cette réflexion avait commencé, il y a plus de 10 ans si ce n'est plus, j'avais suivi une conférence de Pierre Avvanzino, personne qui s'est investie à fond pour que la lumière soit faite sur cette période,
Je crois que c'est déjà à ce moment-là que je t'avais dit qu'il cherchait des témoins et que tu m'avais dit que tu ne voulais pas entrer en matière. Ton argumentation à l'époque m'a certainement convaincue de ne pas insister davantage :sympa: Je vois que maintenant les choses sont plus "faciles" à faire pour toi et je m'en réjouis.
J'espère que tu digères bien toutes ces informations et pense bien à toi
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Je ne suis toujours pas certaine, ni convaincue que ce soit la chose à faire. Mais je le fais quand même. Je me suis engagée dans cette démarche aussi par solidarité avec mon frère et ma soeur
En quelque sorte, c'est une validation de leur vécu. Ils en ont besoin. Probablement plus que moi. 
Seule, je n'aurais probablement pas entrepris ce parcours du combattant. 
Pendant des années, je ne trouvais pas légitime de demander réparation, au vu des exactions commises dans les orphelinats du siècle dernier (viols, châtiment corporels, stérilisations, internement administratifs, adoption forcées). Les termes choisis ne faisaient pas pertinence pour moi.  C'est uniquement quand l'exploitation économique est parvenue à ma connaissance, que je me suis dite que peut-être... puis, la date de 1980 est apparue, et là j'en ai parlé à ma sœur et mon frère, qui ont de leur propre chef, entrepris la démarche. Moi je ne me sentais toujours pas concernée bien que reconnaissant que j'avais été exploitée économiquement parlant.
Puis les discussions avec eux et ma famille, mon entourage, se sont intensifiées et maintenant j'entreprends cette démarche du bout des lèvres, sachant combien il m'en coûte de remuer ce passé douloureux. 
Comme dit ma sœur, pour elle, 20'000 pour une enfance volée et les traces indélébiles laissées dans nos vies, ce n'est pas cher payé. 
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Il y a toute une réflexion de ma part.
En fait, ce fond de compensation est un moyen bien pratique de ne pas chercher des responsabilités individuelles. On admet que c'était une manière de penser l'enfance indigente de l'époque. On paie et ainsi plus aucune revendication morale ne pourra être faite. On accompagne ce fond, d'une recherche historique pour faire bon poids et une personne qui n'y peut mais, présente des excuses de la part des autorités. 
 Au fond l'histoire personnelle des individu, leur souffrance n'est pas prise en compte. Une fois encore.
 J'aurais apprécié (et je ne suis pas la seule) que les directives cantonales et fédérales de l'époque concernant le sujet soient publiées... Ces directives honteuses resteront secrètes encore longtemps. La recherche historique n'y a pas accès. 
 Nous sommes plusieurs à déplorer que la responsabilité individuelles des tuteurs, des assistants sociaux ne soit pas remise en cause. Pas plus que les personnes en charge de notre quotidien. Ces personnes ont pu nous maltraiter en toute impunité. Leur responsabilité est dissoute par l'octroi de ce fond. 
Cet état de fait font que les clients de la LAVI sont parfois dans une colère et une agressivité difficile à gérer pour la référente LAVI. Seule partenaire du dialogue. C'est aussi une des raisons qui ont fait que j'ai tardé à me signaler. Il y a une forme d'injustice difficile à supporter. J'ai fait avec, mais je n'ai en tous les cas, pas pardonné. 

En discutant avec Sir Plume qui a bien connu ma mère d'accueil, il m'a révélé qu'une fois, elle lui avait laissé entendre que je n'étais  pas devenue une "mauvaise fille" car elle m'avait sauvé en m'apprenant la valeur du travail !
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Aujourd'hui, j'ai constitué mon dossier. Moments difficiles, mais moins que le brouillon. Il est dit que nous n'avons pas prouver notre statut de victime, mais bon, il y quand même l'obligation de remplir quelques lignes ( une page A4 pour moi). En me relisant je me dis que mon dossier va passer à l'as... c'est d'une grande banalité en regards de ce que mon frère peut écrire et ce n'est qu'un exemple.
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Quelques lignes ou une page, ça remue 😚
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Je n'arrivais pas à envoyer mon dossier... pendant une semaine (et quelle semaine :sympa:   ) il est resté sur ma table. Tous les jours, je me disais, aujourd'hui tu le mets sous enveloppe et tu l'envoies.  Mais le soir arrivait sans que j'y ai touché.
Je me suis posée la question, mais pourquoi je n'y arrive pas. J'ai fait le plus difficile, pourquoi je bloque maintenant.
Ce matin à 05h j'ai su pourquoi. J'ai repris la partie qui demande de décrire en quoi nous sommes victimes et je l'ai relue. Si elle décrivait bien ce que j'ai eu à vivre, elle le faisait de manière très froide presque lointaine et mon subconscient n'était tout simplement pas ok avec ça.
 J'ai donc ré-écrit cette partie et l'ai donnée à  Sir Plume pour qu'il fasse des photocopies et l'envoie sous plis recommandé (le DFDJ) a "perdu" des envois en courrier simple... 
 Peut-être bien qu'il fallait que cela se passe ainsi... Le subconscient est très fort, très déterminé parfois.
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Je ne sais pas si c'est une histoire de subconscient mais c'est souvent très utile, quand on a écrit un texte très émotionnel, de le laisser poser un moment et de le relire ensuite. C'est quelque chose que je faisais dans mon travail et aussi dans certains moments de ma vie. Je me rappelle d'une fois où je ne l'ai pas fait et où je l'ai regretté ensuite.
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Je fais souvent en deux temps. Avec une nuit ou deux, mais ce n'est pas comme cette fois. Là il y avait un blocage qui  n'était pas voulu. Comme quoi cette démarche est difficile. Il faut se mettre en accord avec ses souvenirs , son ressenti émotionnel et ce que l'on veut consciemment. C'est un tout. 
Reprendre une lettre et la modifier ou compléter un rapport  c'est un peu différent. Il ne s'agit pas de ta vie.
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