Cette semaine j'ai un peu observé comment nait le désir de faire quelque chose, d'entreprendre un projet "artistique", création d'une page de scrap, d'une aquarelle et d'une petite surprise...ou d'une tarte un peu raffinée.
D'abord, il y a comme une respiration (inspiration ?) une idée vague, une envie subite en regardant un tableau dans Pinterest ou au musée ou encore dans un livre... c'est très fugace et cela ne me laisse pas de souvenir précis. Puis quelques jours plus tard, cette idée revient accompagnée de première contraintes précise, : je ferai ça quand j'aurais du temps toute seule, car il me faudra plusieurs étapes...
Je commence à préciser ma pensée :
- en aquarelle ? Cela fait presque trois semaines que je n'ai rien fait
- en scrap ?, maintenant que j'ai ressorti mon matériel
- une petite carte ? Il faudrait écrire à tel ou telle...
Si c'est une recette alimentaire, la météo s'y prête-t-elle ? Quid des courses et de ce que j'ai à la maison ? Le temps de réalisation est-il long ? Dois-je m'exercer un peu avant ?
Mon envie est-elle toujours présente ?
A cette étape il faut bien le reconnaître que c'est souvent non... et que l'envie s'est envolée comme un papillon dans la lumière du soleil.
Pourtant, tout n'est pas perdu et le mic-mac de travail mental requis est déjà abattu, la prochaine envie qui ira dans le même sens, je passerai à l'action très rapidement, dans la suite logique de mon envie, cela "ira" tout seul et je serai très satisfaite du résultat en général. Ce sera comme je l'aime: très spontané
Et vous, avez-vous déjà observé le cursus de vos pensées quand vous avez envie de quelque chose ? Quelles sont les étapes mentales que vous repérez, il y en a qui sont complétement inconscientes donc difficile à percevoir. Ici je parle de projet, ce peut être un projet de vacances, un achat important un désir de création manuelle, dans le jardin... peu importe...
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
