Les aventures de Plumebleue

Les aventures de Plumebleue

Empreinte carbonne.

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Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais moi ça me gonfle vraiment cette pression actuelle  sur cette fichue empreinte carbone. 
On n'ose plus dire que l'on part en vacances, que oui on prendra l'avion, ou notre voiture pour voyager en Europe. Rien que pour aller chez Mona, il me faudrait presque une matinée entière en partant de chez moi en train plus bus, plus pédibus. Je ne pourrais tout simplement pas aller chez ma sœur ou des amis… pas de transport publique et pour aller suivant où, cela tient du parcours de combattant. En plus, je roule rarement seule, contrairement à ce que je vois sur la route. Oui, on essaie de maximiser nos déplacements, on combine courses et déplacements, on voit nos amis quelques fois dans l'année. nous utilisons nos abonnements de train demi-tarif chaque fois que c'est possible, pour aller en montagne, mais faut pas se leurrer, nous employons aussi la voiture sur une partie du trajet. 
Et ça depuis des lustres !!! J'ai l'impression que chinois indiens russes et américains ne vivent pas du tout la même pression que nous. 
 Et quid de la mauvaise isolation de notre maison. Qu'on oblige déjà notre proprio à isoler correctement, à mettre des panneaux solaires sur le toit, qu'on arrête de mettre à l'enquête les éoliennes puisqu'il faudra bien se passer du nucléaire. Et en parlant carbone, moi je n'ai pas demandé que ma tranche de porc fasse des centaines de km pour atterrir dans mon assiette. Il faut arrêter de nous rendre responsable de tout et n'importe quoi. Il faut un peu de bon sens et repenser la mondialisation, mais ça n'intéresse personne parmi les politiques qui eux ne se gênent pas pour prendre des Jet privés pour parler climat à Davos. Quand on sait qu'un jet privé pollue 20 fois plus qu'un avion de ligne… cela laisse songeur.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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C'est vrai que c'est un casse-tête, je me rends compte qu'il n'y a pas un jour où ce sujet ne fait débat dès qu'on discute avec quelqu'un. La question est qu'on prend conscience qu'il est nécessaire de changer notre comportement mais qu'on ne sait pas vraiment comment, en équilibre entre nos habitudes, envies, besoins et notre raison, intellect et raisonnement. Comme l'être humain fonctionne avant tout par recherche du plaisir, on comprend aisément le nombre de dilemmes qui peuvent se poser dès qu'il s'agit de décider ce qu'on va faire. Et cela est à tous les niveaux, politique, social et individuel.
En plus on est pris en sandwich entre les théories des collapsologues et celles qui viennent de gens qui voient les solutions dans le développement des nouvelles technologies et qui montrent plus d'espoir.
Alors, on ne se prend pas la tête, Plumette, et on fait ce qu'on peut . Les petits ruisseaux font les grandes rivières, alors acceptons de ne pas être parfaits et changeons gentiment ce qu'on peut changer.
Au fait, pour venir chez moi, le pedibus, c'est pour les écoliers, avec le bus, ça suffit, le 42 s'arrête presque devant chez moi et le 6 à peine un peu plus loin
Il y a 10 ans déjà que nous avons pensé à un certain nombre de choses, notamment privilégié un achat immobilier minergie et une situation très bien desservie par les transports publics. Tout ça prend du temps et on parle d'urgence… voilà le premier paradoxe!
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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