Les aventures de Plumebleue

Les aventures de Plumebleue

Histoire de chaussettes.

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J'ai posté sur FB la petite écharpe rose que je viens de terminer. Une amie m'écrit en privé: heu... je ne savais pas que tu maîtrisais si bien le tricot !

En 1967, j'avais 7 ans et j'apprenais péniblement à tricoter des chaussettes, avec 4 aiguilles, des mailles si serrées qu'elle ne glissaient plus sur les aiguilles, les mailles qui filaient, qui prenaient la poudre d'escampette, que je remontais tant bien que mal sinon on recevait une tape de règle sur le dos de la main, l'heure hebdomadaire de couture était pour moi une hantise. A cette époque on trouvait déjà des chaussettes dans les magasins d'habit et dans les grandes surfaces !!! A quoi pouvait bien servir ce supplice de nous faire tricoter des chaussettes, je me le demande encore... Ce n'était guère mieux quand il fallait coudre, je me piquais tant les doigts que mes mouchoirs étaient rouges de sang, et j'étais souvent punie pour cela. 

Revenons aux chaussettes.
A 10 ans (1970) on ne m'apprenait plus à tricoter des chaussettes, mais à les raccommoder, cela avait du sens, encore que !   Avec un verre, un œuf en bois, la laine piquait la peau, les couleurs étaient affreuses, et surtout il fallait le faire en silence complet et gare à celle qui chuchotait, elle finissait son travail à genou !!! 
Maintenant je tricote pour mon plaisir, par quel miracle en suis-je arrivée là ? 

Je ne tricote plus de chaussette ( je n'en ai jamais tricoté d'autres que celles de l'école) et si je sais toujours les ravauder, je ne m'amuse plus à le faire, les chaussettes sont si bon-marché que lorsqu'elles sont usées et trouées, je les utilise encore pour lustrer les chaussures et l'argenterie avant de les jeter définitivement. Je ne raccommode que les chaussettes militaires en laine et sans nœud s'il vous plaît afin de ne pas faire d'ampoule à celui qui les portera.  Et comme il n'habite plus sous mon toit, il y a fort peu de chance que je ravaude jamais une paire de chaussettes.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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J'avais aussi appris à l'école à tricoter des chaussettes mais j'avais tout oublié quand je m'y suis remise au début de ma relation avec mon zom. Il ne mettait que des chaussettes tricotées main et il a une maman qui fait ça très bien  Par honneur, je m'y suis remise, histoire de lui prouver qu'il n'y a pas que sa mère qui....  Mais bon il a fini par comprendre que c'était plus pratique et confortable de mettre des chaussettes industrielles et j'ai eu plaisir à lui faire plutôt des pulls.
Contrairement à toi, je garde un bon souvenir de mes leçons de couture. Pas que j'étais spécialement douée mais j'aimais bien ce moment de travaux manuels dans un cursus assez intellectuel et j'ai eu la chance d'avoir des profs de couture sympa et modernes.
Je suis incapable de me faire des habits mais j'arrive quand même à faire la plupart des retouches et raccommodages basiques. Mais je n'aime pas coudre, ça c'est sûr! Et là, souvent j'ai préféré donner à faire à ma belle-mère. Plus maintenant car je me gêne un peu vu son âge. Encore qu'elle continue à faire du patchwork comme une championne.... 
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Je me souviens effectivement avoir fait un stage d'institutrice en Suisse, il y avait  un cours de tricot hebdomadaire, avec un effectif léger (classe coupée en 2, l'instit faisant faire du bricolage, arts plastiques, etc. à la moitié de la classe)  et une prof spéciale pour le tricot (peut-être aussi la couture, à d'autres périodes? ).  Et les 2 groupes tournaient. J'avais trouvé cela vraiment utile! On n'a absolument pas cela en France. Si bien que nos jeunes, s'ils n'ont pas eu la chance d'avoir des parents ou grands-parents qui leur ont montré comment faire, ne savent même pas coudre un bouton.

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J'ai une fille et deux garçons qui savent tous coudre un ourlet, des boutons, faire une raccommodage  de fortune . Ils ont appris à l'école primaire. Ils apprennent (facultatif) la cuisine.
J'ai même pu faire à l'école secondaire un brevet d'économie familiale (cuisine, soins aux enfants, lessive, ménage, traitement des taches et gestion du budget ! )
 Je trouve cela très bien que nos enfants apprennent à entretenir, réparer la moindre...   Je pense que cela est une valeur fondamentale de la mentalité suisse. Le propre en ordre 
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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Oui. Dommage qu'on n'ait pas cela en France, pour les filles comme pour les garçons! 

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