Les aventures de Plumebleue

Pendant des années quand je passais dans un rayon de cosmétiques, je rêvais de jouer au loto et de gagner des sommes conséquentes, le moindre mascara coûtait le même prix qu'aujourd'hui, mais en terme de pouvoir d'achat, c'était très cher. 
J'ai reçus des sous, et j'ai quelques bons. Donc direction le magasin, je suis toute impatiente de pouvoir m'acheter enfin ce que je désire depuis des dizaines d'années et là patatras, le magasin m'informe que la ligne de soins qui va avec mon parfum n'existe plus du tout . Pas grave, je me dis que je vais enfin pouvoir m'acheter un blush crème, mais là aussi je dois déchanter. Plus du tout à la mode du moment…  liquide peut-être ?  Non !
Enfin, après pas loin de 15 minutes de discussion dans un fond sonore épouvantable, et pas mal de recherche sur leur ordinateur, une vendeuse  me propose ce que je cherche chez Chanel. Va pour Chanel !!! 61.- le blush ! à ce prix là pas question d'en acheter deux un rose et un abricot, j'opte pour un rose saumon. De retour à la maison, vite je l'essaie. Tip top !
Je crois bien que je vais encore beaucoup rêver. Finalement, c'est gratuit et cela fait un bien fou au moral de rêver. 

C'est sûr, rêver c'est moins cher 😉 Mais il va te donner une toute bonne mine 😄
Depuis que je suis à la retraite, j'ai cessé de m'acheter des produit de maquillage. Je ne lésine pas sur les produits de soins cosmétiques et le rouge à lèvres. Mais le reste, basta!

Il m'arrive de me maquiller vraiment. Je ne le fais pas très souvent. 

Pour le 31 décembre , une sortie , une invitation et comme je ne courre plus les mondanités, c'est peu fréquent. Mais j'ai constaté que dans certaines circonstances cela me rends un poil plus crédible. Peut-être que je me sens plus sûre de moi et que mes interlocuteurs interagissent avec moi de manière inconsciente plus respectueuse. Je l'ai constaté dans mes interventions auprès de l'équipe soignante de l'EMS en tous les cas, et une collègue de Sir Plume m'avais fait la même remarque avec son garagiste. Maquillée elle était prise au sérieux et non maquillée attendait qu'on veuille bien s'occuper d'elle. Au synode de l'EERV, c'était tellement flagrant que j'ai verbalisé avec un pasteur qui ne s'était rendu compte de rien. Quand j'étais maquillée il me passait la parole dans un groupe et quand je ne l'était pas il ne s'apercevait même pas de ma présence, c'était comique et j'ai mis un bon moment avant de me rendre compte que c'était mon maquillage, je le trouvais très bizarre.