Les aventures de Plumebleue

Les aventures de Plumebleue

Prendre soin des autres.

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En faisant les courses, prendre ce qu’il faut pour ceux qui aiment manger à la maison si souvent qu’ils s’y sentent comme chez eux.
 Le matin tôt, téléphoner à une amie qui rentre de vacances pour l'informer que sa venue est souhaitée au repas communautaire qui aura lieu après la rythmique, jeudi.
Après le café matinal, envoyer de l'argent à son N°2, ses économies du mois de Janvier.
Ecouter au téléphone une amie parler de ses difficultés dans sa situation présente, s’interroger, réfléchir ensemble, et lui ouvrir quelques pistes pour qu’elle reprenne confiance.
Partir amener à quelqu'un hospitalisé loin de chez lui, quelques affaire oubliées dans la voiture.
En rentrant, passer prendre  des "merveilles" qui agrémenteront le goûter de Sir Plume après une longue journée de travail.
A la maison, repasser méticuleusement le linge qui sera porté par quelqu’un d’autre et qui doit se sentir bien.
Ecrire une petite lettre d'encouragements à son aînée.

Et vous, de qui allez-vous prendre soins aujourd'hui, demain et les jours qui viennent ?

 




Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
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Ah ben tiens, je vais m'en faire pour le dîner ! Je suis seule et cela me fera le plus grand bien !!! Merci pour la suggestion:bisous
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Dans une journée, il a beaucoup de choses que je fais pour les autres. Mais en même temps, je les fais pour moi ;) Je crois que si on sait prendre soin de soi, on sait aussi le faire pour les autres. Une fois de plus, tout est question d'équilibre.
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Si je l'ai mis dans les bonheurs du jour, ce n'est pas pour rien. Il y a un certain bonheur à prendre soins des autres, je me sens très vivante quand je le fais. Je sais aussi prendre soin de moi, me faire plaisir, me faire grandir, me soigner au sens large.  

Plus qu'une question d'équilibre, un art de vivre et/ou une vocation...
 Cela me peine quand on souligne que prendre soin des autres est une manière de lutter contre une tendance dépressive ou pour donner du sens à sa vie. Surtout quand on l'énonce comme un dogme. Cela reste vrai passagèrement, mais pas dans la durée.
 Ce qui fait sens pour moi c'est l'amour, l'amitié, ce qui tissent les liens avec les personnes. Une attention qui trouve son origine dans un élan du cœur et non dans le seul devoir.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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Je ne sais pas de quel dogme tu parles. Prendre soin des autres parce qu'ainsi on oublie ses propres misères, cela existe et je ne vois pas pourquoi cela serait moins bien. La personne se soigne en soignant les autres, c'est finalement une solution comme une autre.
Je suis d'accord avec toi dans ce que tu écris des liens et que se préoccuper des autres s'inscrive dans cette mouvance. Je crois que ce qui me gêne un peu, c'est l'expression-même "prendre soin". Quand on "soigne", il y a automatiquement un rapport hiérarchique qui s'installe et c'est certainement cela qui me gêne. Cela signifie "moi je vais bien et je vais faire quelque chose pour que tu ailles mieux". Alors oui j'accepte sans autre cela si je me suis cassé une jambe et j'opterai pour une certaine soumission vis-à-vis du soignant. Par contre, il y a d'autres situations où il est nécessaire pour moi de ne jamais oublier cela afin de rendre cette relation le plus égalitaire possible et que l' "aide" ne soit pas vécue comme une prise de pouvoir. C'est notamment le cas quand quelqu'un souffre psychiquement ou quand il est triste et abattu, face à des difficultés dans sa vie.
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Moi aussi cela me gêne beaucoup d'être celui qu'on aide quand il y a prise de pouvoir sur l'autre.
Je m'arrange toujours pour que celui à qui je donne un peu de moi, puisse me le rendre d'une manière ou d'une autre, même en différé parfois, à sa propre mesure.
J'ai toujours cette image mentale de celui qui est sur un rocher dans des flots déchainés et qui tends vers le bas une main secourable à celui qui se débat dans les flots. Image qui avait été le support de notre première leçon d'éthique à l'école d'infirmière... ;) et des discussion autour de cette image. ;)
 C'est parce que dans ma vie on a pris soin de moi dans des périodes turbulentes ou difficiles que je peux à mon tour redistribuer ce que j'ai reçu.

Quand on "soigne", il y a automatiquement un rapport hiérarchique qui s'installe et c'est certainement cela qui me gêne.
Prendre soins se rapproche davantage, pour moi en tous cas, du caring anglais ou encore du nursing. Ce qui ne met pas forcément celui qui en bénéficie dans une position inconfortable. Je palie momentanément à ses manques, ses limites actuelles. Un peu comme à l'image d'une pièce de puzzle, avec des tenons externes et des trous internes. Dans d'autre domaine j'ai besoin aussi qu'on me soutienne, qu'on palie à mes manques momentanés.
Il est toujours important de laisser à l'autre la responsabilité de son mieux-être, de mobiliser ses ressources , c'est dans ce contexte que chacun peut bénéficier de soins et en recevoir de façon la plus égalitaire possible.
 Je ne suis pas parfaite,  j'essaie juste  honnêtement de ne pas prendre le pouvoir sur l'autre. Et à la maison, il y a toujours le regard de Sir Plume ou de mes enfants sur certaines situations qui peuvent m'alerter si je dévie de ma ligne de conduite qu'il connaissent.
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Je crois qu'on se comprend très bien et qu'on sait toutes les deux que c'est un équilibre à chercher chaque fois, que la tentation de se prendre pour Zorro est aussi fondamentalement humain ;)
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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Pour moi ce texte décrit plus la relation de couple en général que la problématique du soin. Et on retrouve un peu tout ce qu'on s'est écrit plus haut.
Reste que l'attention à l'autre n'est quand même pas la même s'il y a de l'affectif ou pas. Sans doute la différence entre le "care" (= posture professionnelle) et entre le "prendre soin de" dont ils parlent. Et dans les deux cas, le risque de maîtrise ou de prise de pouvoir sur l'autre existe ;)
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)
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