Hier soir nous avons regardé un film sur Arte.
Les films de Arte sont souvent hors des sentiers battus... ;)
Une histoire bizarre, mais néanmoins intéressante: La double vie de Véronique.
Vous savez bien comment cela se passe devant la tv: on regarde le "guide" et on choisit un peu, au résumé, ce que nous allons voir ou alors, comme hier soir, en zappant au hasard des chaînes, et donc sans avoir le nom réalisateur sous le nez, ce qui d'ailleurs ne m'aurait rien dit du tout, car je n'ai pas la mémoire des nom.
Au bout d'une demi- heure de visionnement, je dis tout haut ce film m'en rappelle un autre (autre thème, autre musique, autre synopsis...) le film Bleu de la trilogie Bleu rouge blanc...
Mon mari me dit deux minutes plus tard, c'est le même réalisateur !
J'ai vu le film Bleu, il y a 24 ans !!!
Et j'en ai vu des films depuis , peut-être une centaine si ce n'est davantage. Ma mémoire émotionnelle ne me trahit pas
. Et ce n'est pas la première fois qu'un souvenir fugace sur le moment ressort des décennies plus tard, avec toute sa charge émotionnelle d'alors.
Mais là, pour un film, ça m'épate .
Ce réalisateur doit avoir, comme bien d'autres, qui ne m'ont eux pas marqués, une signature cinématographique, un langage visuel qui lui est propre au point que je le reconnaisse des dizaines d'années plus tard.
Je me suis endormie émerveillée des capacités de la mémoire ;)
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
