Bretagne, Pays Bigouden, 2012
Photos de nos pérégrinations entre calvaires et enclos paroissiaux, phares et mer, au printemps 2012.
Une grande partie des textes sont tirés de wikipédia.
Anne duchesse de Bretagne et reine de France, 1477-1514, Elle était la fille de François II (1435-1488), duc souverain de Bretagne, et de sa seconde épouse Marguerite de Foix (v. 1449-1486), princesse de Navarre. De son vivant, elle défendit hardiment les intérêts de sa région face aux appétits de ses voisins. La statue se trouve devant son château à Nantes, au coeur de la ville.
Le château des ducs de Bretagne, à Nantes est conçu comme une forteresse dans le contexte de la lutte pour l'indépendance du duché de Bretagne. Le système défensif du château est composé de sept tours reliées par des courtines et un chemin de ronde. Depuis le début des années 1990, la ville de Nantes a mis en œuvre un programme de restauration et d'aménagement de grande envergure pour mettre en valeur ce site patrimonial en plein centre ville, emblématique de l'histoire de Nantes et de la Bretagne
Lieu de résidence pour le duc de Bretagne et sa cour. Édifiées sous le règne d'Anne, duchesse de Bretagne puis reine de France, les lucarnes témoignent par leur décor sculpté de l'union de la Bretagne à la France : le porc-épic de Louis XII fait face au lévrier d'Anne. Les lucarnes sont de style gothique flamboyant.
Quatre loggias sur deux niveaux, qui sont des pièces ouvertes sur l'extérieur, agrémentent les étages élevés de la tour. Elles sont principalement réservées à la détente, la parade et permettent d'assister aux fêtes dans la cour. Elles constituent un élément décoratif nouveau, issu des premières influences italiennes. Une dentelle de pierre qui n'est pas sans rappeler Los Jeronimos de Lisbonne ...
La façade de la cathédrale de Nantes est encadrée de deux tours assez massives, au sommet en terrasse. Elle présente quelques particularités remarquables, comme la présence d’une chaire extérieure prévue pour prêcher aux foules assemblées sur la place
Si la façade n’a pas, dans son ensemble, l’élégance ni la noblesse architecturale d’autres bâtiments gothiques de la même époque, cette faiblesse se trouve largement compensée par la beauté de l’intérieur du bâtiment : on y remarque particulièrement la blancheur du tuffeau calcaire, encore accentuée par les récents travaux de restauration, ainsi que les imposantes dimensions du vaisseau (103 m de longueur, hauteur de la grande nef à 37,5 m).
Sur l'un des bas-côtés, se tient le tombeau de François II et de sa deuxième épouse, Marguerite de Foix. Un ange soutient délicatement la tête du roi François II, père d'Anne de Bretagne.
Aux quatres angles du tombeau se tiennent des femmes symbolisant des vertus cardinales.
La force morale est représentée en armure avec un casque guerrier, car il s'agit d'une vertu virile. Dans l'iconographie de cette vertu, elle est souvent représentée appuyée contre une colonne ou une tour3. Ici elle extirpe le dragon de la tour (ou du donjon) où il s'est retranché et symbolise donc la force morale qui triomphe du vice et de la tentation. L'expression de son visage reflète une certaine douleur rentrée, comme si l'effort d'arracher le dragon (le Mal) de la tour (le Bien, le for intérieur) ne se faisaint pas sans combat intérieur. Elle rappelle le rôle du chevalier chrétien dans la défense de la foi.
La prudence tient en main droite un compas, symbole de la mesure de tout acte, et en main gauche un miroir reflet de toute pensée et capteur des conseils de sagesse de l'Ancien, figuré en double visage2. Celui-ci figure d'un côté un vieillard qui connaît le passé, de l'autre la jeune femme. La prévoyance ne peut se passer de l'expérience. Le miroir est également celui de la vérité : elle y voit l'image de ses faiblesses et se connaissant elle-même, peut mieux corriger sa conduite. À ses pieds se trouve un serpent : « Soyez prudents comme des serpents » (Mt 10,16)
La douceur des traits de Marguerite réhaussés de sa coiffe ouvragée et précieuse.
Dans les années 1960, il est le cadre désigné d'une rumeur alléguant de la disparition de jeunes femmes dans les cabines d'essayage d'un magasin de mode : « Du salon d'essayage, les jeunes femmes étaient entraînées (toujours selon la rumeur de Nantes) dans les caves profondes du passage d'où elles étaient ensuite transférées vers des destinations inconnues. (...) Le passage-labyrinthe avait désormais son Minotaure prélevant son tribut de jeunes victimes sur la population urbaine (...) Des parents inquiets interdirent quelque temps à leurs enfants d'emprunter le passage. Bientôt la rumeur s'éteignit mais arrive encore que des Nantais en parlent avec un reste d'inquiétude dans la voix. Il est piquant de constater comment le passage, dont la construction était considérée par le bourgeois de 1840 comme un moyen de purger le quartier de la prostitution, va devenir un véritable nid à fantasmes pour les générations futures et constituer le support idéal d'un « retour du refoulé ».
« Il y a quelque chose de plus beau et de plus émouvant qu'un beau monument, ce sont les ruines d'un beau monument » (P.C. Puvis de Chavannes, peintre français du XIXe siècle, citation rapportée dans Oges L. 1967)
La chapelle présente deux intérêts:
- Un intérêt esthétique : sa beauté intrinsèque et celle de son cadre côtier, le charme romantique de ses ruines.
- Un intérêt historique: elle constitue peut-être l'édifice fondateur du style architectural dit de l'Ecole de Pont-Croix.
La petite chapelle de Saint-Vio sur " La route du vent solaire" , a un charme fou.
De l'enclos paroisial ne restent que le muret et une fontaine sacrée sise à 500m. Mais à proximité, il y a un menhir rond. Menhir caressé par les femme en désir de grossesse, ou en attente d'un heureux évènement. Menhir de protection donc. En effet la naissance est un moment dangereux pour la vie d'une femme, les malformations fréquentes et pratiquement indécelables dans ces temps reculés. Toutes croyance que ce soit au Dieu chrétien ou à la force de la nature est bonne à prendre :))
La Bretagne est un lieu où la magie et les croyances celtes côtoient la foi chrétienne, je dirais presque dialoguent, tant la fréquence des objets druidiques dans le cadre des enclos est fréquente. Le Christianisme dialogue alors avec les fontaines, les sources sacrées celtes, par la suite souvent dédiées à la Vierge ou à n'importe quel saint du moment qu'il est chrétien, les calvaires, reprenant la symbolique de l'arbre sacré celte, la clôture du muret, répndant au cromlec'h. Et bien que je ne croie pas au ondes téluriques, force est de reconnaître que ces lieux ont un "quelque chose" qui fait qu'on s'y sente bien, en paix.
La chapelle de Saint Vio ne fait pas exception.
Sise dans son vallon herbeux,la chapelle se laisse découvrir au détour d'un petit chemin.
Evy et They auraient été moines, compagnon de Saint Guénolé et seraient venus des Cornouailles Brittaniques au 6ème siècle. On peut supposer qu'il y eu d'abord un simple ermitage, puis une chapelle primitive ; l'édifice fût enfin remanié au 17ème siècle pour acquérir ce plan en forme de " tau" que nous connaissons aujourd'hui. Elle possède de beaux vitraux où iris d'eau, coquelicots et salamandre y sont représentés comme on peut les voir dans la nature environnante.
On peut apercevoir à l'extérieur, la source sur laquelle l'édifice est construit, malheureusement peu visible sur la photo car dans l'angle sombre.
Il est considéré comme le plus ancien des grands calvaires de Bretagne. Il serait daté entre 1450 et 1470. Lavement des pieds du Christ et transmission du pouvoir terrestre à Saint Pierre ;
Une vraie BD majestueuse qui se lis dans le sens enverse des aiguilles d'une montre.Je vous mets un lien plus dynamique:
http://www.360cities.net/image/calvaire-et-chapelle-de-trono-n-5-saint-jean-trolimon#366.15,-24.08,37.8
Malheureusement, comme beaucoup d'églises, elle est fermée! La faute aux cambrioleurs qui sévissent dans la région, je suppose. J'ai eu le privilège de la voir ouverte un dimanche, il y a deux ans.
Connu sous son nom breton de Beg an Dorchenn qui signifie pointe de la Torche, ce site mégalithique du Néolithique est attesté occupé dès le Mésolithique. À cette époque là le niveau de la mer était de 10 m plus bas, ce qui faisait de ce site un promontoire, point de vue de premier ordre surplombant la baie d'Audierne. Ancienne sépulture celte, au sommet du promontoire granitique se trouve un tumulus couronné de dolmens encore à demi-enterrés. Ces dolmens (dochen en breton) ont donné le nom à la pointe, après francisation en 'la torche'. Au cours de la seconde guerre mondiale, les Allemands construisirent sur la Torche des blockhaus dont l'un d'entre eux est aujourd'hui transformé en poste de secours après avoir été jusque dans les années 1980 un refuge de sans domiciles fixes