la revalorisation des soins passent par de meilleures conditions de travail et de salaire. C'est certain. Le fait d'employer des infirmières françaises n'arrange pas la donne, elles sont formées à la rationalisation des soins et coûtent moins cher à l'institution. Ce serait intéressant d'avoir l'avis de Pitch qui travaille encore, mais elle est toujours sur-occupée par des activités sociales en dehors de son travail et ne poste plus rien.
A l'EMS de Bm, le patient est au centre du pph, mais il y a aussi les besoins du service à prendre en compte. La balance à penché davantage au moment du changement de lieu.
La formation est la pierre angulaire de la prise en charge.
Je parlais des besoins du service, c'est l'une des facettes que j'ai soigneusement évaluée avec Sir Plume: si les besoins du service ou de l'institution passent avant les besoins des résidents il y a facilement de la maltraitance.
Montessori dans les EMS, j'avais lu
un article il y a quelques mois, en me disant ce n'est pas si simple de l'appliquer. Cela prend du temps et il faut davantage de personnel, les assurances ne prennent pas en compte un changement de paradigme !
Donc appliquer Montessori avec du personnel qui maîtrise le français à la va comme je te pousse, sans réelle formation, et en n'ayant pas le temps nécessaire… va être très compliqué. Il ne faudrait pas que cette transition se fasse au détriment des soins et de l'accompagnement des résidents. Ce serait pour le moins paradoxal. Cela va aussi à l'encontre des soins hospitaliers qui fractionnent les actes médicaux en fonctions des intervenant formés et les EMS recrute aussi du personnel hospitalier qui est bien formé, mais pas dans cette perspective.
En plus Montessori avec de grosses démence ce n'est pas davantage possible que les soins habituels. Il faut une certaine compréhension de la demande . Ma bm ne comprend plus ce qu'on attend d'elle et je préfère un plan de soins bien appliqué avec empathie qu'un plan de soins qui sollicite la personne démente dans des domaines où la pertinence de la réalité ne fait plus sens.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »