Afin de rendre à la pierre et aux ruines leur pouvoir de suggestion et la part de leur mystère, j'ai utilisé un logiciel de retouche photo nommé Topaz Studio V1.10.5 gratuit. et dans ce logiciel, les filtres basic studio , en HDR post production et en intensité moyenne de 40. Ce qui donne un changement souvent un peu vigneté et dramatique, mais c'est voulu !
Exemple
image de départ, plate et avec assez peu de relief,
Passée par Topaz Studio avec le filtre
basic studio dramatic HDR à 100%
filtre à 50% d'opacité
Vignetage léger en plus, pour conduire le regard vers le point focal (en gros ce que l'on veut montrer, laissant dans une certaine
ombre, le reste)
Le vignetage joue avec notre perception cérébrale. Quand nous regardons un objet, notre cerveau fait une adaptation des ombres et pénombre ce qui fait que l'on peut distinguer nettement un objet dans un contre jour, .Il fait de même pour le point focal du point focal laissant dans le flou la périphérie de ce que nous regardons, alors que l' appareil numérique le fait très mal. Il faut donc faire ce qu'on nomme de la post production (et par la même occasion, j'enlève les papiers par terre, et tout objet incongru qui attire le regard ailleurs que ce que JE veux montrer, panneaux routier, indication de visite, etc... ) je corrige a lumière au besoin, mais Sir Plume gère bien ce paramètre, donc pas souvent une retouche de ce côté là. Il m'arrive de recadrer pour décentrer ou pour masquer un poteau, une poutre rouillée etc.
Il est possible que vous ne fassiez pas la différence mais votre perception est subtile. Moi par habitude je sais exactement ce que j'ai vu et perçu et donc j'adapte la photo à MA "vérité" qui sera certainement différente d'une personne à l'autre. La plus part des photographies dans les livres ou sur les prospectus de tourisme ont été retouchée dans un souci d'esthétique. Je le fais pour rendre une atmosphère sensible, voir dramatique, ou romantique en fonction de mon vécu sur place.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »