Les aventures de Plumebleue

Les aventures de Plumebleue

Hinterland (série)

260 appréciations
Hors-ligne
Comme bien souvent les séries anglaises ont ce quelque chose qui nous accroche et ne nous lâche plus. Ici comme dans Broadchurch, un duo d'inspecteurs. L'un torturé, l'autre cherchant à comprendre. Le cadre, les paysages sauvages et reculés du Pays de Galles. Le fil rouge, et là pour moi ce fut difficile, la maltraitance dans un foyer d'enfants soi-disant délinquants, maltraitance amplifiée par la bigoterie et le sadisme  de la directrice et commise par un cadre de la police local avec la complicité d'un juge pour mineur, et de subalternes de la police.  La série démonte les mécanismes de couvertures et les meurtres nécessaires au silence. L'égoïsme, la manipulation, au service des plus forts, sous prétexte que ces enfants ne sont que de la racaille … Pour moi qui ai connu à un degrés moindre, ces même mécanismes, c'était un peu thérapeutique de regarder cette mini série de trois saisons (15 épisodes en tout).  
On remarque d'emblée quel espace occupe la police scientifique les améliorations par rapport à la franchise les experts qui vous développe en 45 minutes chrono la totalité de l'enquête. Ici rien de cela les épisodes sont d'un grand format presque 1h30 à chaque fois. Et le déroulement du fil rouge prend son temps comme dans la vie réelle.  J'ai aimé que le héro une fois attaché ne se défasse pas de ses liens, quand il pleut il est réellement trempé jusqu'au eau et a froid, j'ai aimé les paysages sauvage, la décrépitude des maisons, la tronche des acteurs bruts de décoffrage. pas d'esthétisme déplacé, la boue colle à l'écran et en même temps la sensibilité du héros, la noblesse de ses motivations, ses doutes et sa souffrance sont beaux. Il y a une retenue et une scène particulièrement magnifique dans un épisode où tout passe par le regard… c'est bouleversant!
Je recommande vivement même si le propos est difficile et son traitement encore plus. 
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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