Les aventures de Plumebleue

Les vacance n'existent plus que sur les photos virtuelles et dans nos souvenirs... elles sont immatérielles par essence (encore que Violette les a matérialisées sous forme d'huile d'olive, et son mari sous forme de fossile   ).
 
Retour sur terre.

- L'assurance maladie ne rembourse plus les protections urinaires de BM qui souffre d'éloignement des WC et d'interprétation dysfonctionnelle des signaux. Elle devra se les payer sur son argent de poche comme le coiffeur ou la pédicure, la tv et le raccordement internet qu'elle n'utilise pas mais qui est installé pour tous ainsi que ses sorties avec l'animation... bientôt, elle n'aura plus rien du tout en matière d'argent de poche et je ne pourrais plus renouveler son stock de petites culottes, de collant ou lui acheter des habits  (ou alors ce sera de notre poche à nous). quand on voit le prix au mois pas loin de 7800 par mois, on croit rêver !  

- N°3 a donné son congé à son employeur actuel et cela passe mal... Il va devoir faire avec 40% de moins pendant 2 mois...

- j'ai reçu mon dossier du SPJ et comme je le pressentais, il n'est pas complet: Il manques toute la partie médicale de mon enfance, mes évaluation médico-psychiques, les rapports des diverses personnes qui ont eu comme mandat de me garder (il y a en tout et pour tout 3 rapports sur la soixantaine qui a été produite (un tous les 3 mois...) une copie de mon dossier scolaire est mentionnée, mais absente.
 Ma grand-maman avait fait sur ma tête une assurance vie que je devais toucher à mes 21 ans révolu. La somme assurée était de 5'000.-  Je n'arrive pas à savoir si l'Etat à pris cet argent comme remboursement des frais engendré par ma garde ou si c'est la dernière famille d'accueil mentionnée en toute lettre dans la procuration, qui s'est servi au passage...  Ma grand-maman est décédée alors que j'étais encore mineure. Elle avait fait cette procuration en confiance afin que j'aie un capital de départ dans la vie. Je n'en ai jamais vu la couleur ! 
 Pour le reste rien de BIEN nouveau mais des lettre manuscrites de ma grand-maman, de mes parents et quelques pièce supplémentaires.
On y découvre que le SPJ s'est arrogé le droit de suspendre sans autorisation judiciaire pour une durée indéterminée le droit de visite de mon papa, qu'ils se sont fait remettre à l'ordre en vain par la justice. Le SPJ utilisait les modalités du droit de visite comme moyen de faire pression sur mes parents. Ils on même été plus loin en nous utilisant directement contre ce droit. Nous avons par écrit la version donnée aux enfants (moi et mes frère et sœur) et les causes réelles ou supposée de ce retrait du droit de visite.  La justice de Paix a ordonné par 4 fois au SPJ d'appliquer le droit de visite d'un jour entier à mon papa alors que le SPJ lui accordait 3 heures ce qui avec les horaires de bus donnait 1h30 de visite possible. 
Par ailleurs nous étions si souvent punis que notre grand-maman n'arrivait rarement à nous voir les 3 à la fois et pour faire nombre on mettait avec nous un autre enfant de la pension sur un tournus... plusieurs lettres de ma grand-maman au SPJ et à la justice de paix le prouvent. 
La littérature moderne parle souvent d'aliénation parentale dans les divorces conflictuels, on pourrait tout aussi bien parler d'aliénation des organismes de placement !!!  Supprimer le droit de visite de mon papa pour qu'il s'amende et paie les pensions alimentaires est aussi une forme de coercition institutionnelle dont mon père tout malade psychique était parfaitement conscient.  Après lecture de ces documents, c'est moins à mon paternel que j'en veux, qu'à cette organisation toute puissante qui faisait fi de la justice au prétexte de notre protection. Dit comme cela , on pourrait croire à première vue que c'était pour notre bien, malheureusement les lettres et les minutes de la justice laissent voir tout autre chose. Je comprends d'autant mieux que mon père se soit senti parano, persécuté et qu'il pensait qu'il y avait un complot contre lui.

On ment aux enfants, on les utilise comme monnaie d'échange pour des pensions alimentaires, un ammandement du comportement, on maltraite institutionnellement les parents, on rends toutes relations entre les uns et les autre difficiles au possible, voir on viole (dans notre cas) la loi. Comment pouvais-je maintenir le moindre lien dans de telles conditions ?
On peut aussi mettre cela en perspective. Je ne suis jamais arrivée à confier mes enfants à leur grand-père... c'est donc un massacre sur plusieurs générations. 

Les photos arrivent petit à petit dans l'abum des photos Escapade dans l'arrière pays niçois (Côte d'Azur) - Début avril 2018

Les vacances, surtout si on part en balade, sont comme une parenthèse et au retour, le chapelets des problèmes reprend son actualité, malheureusement 
Par rapport à ton dossier, même en contextualisant, on se rend compte des graves manquements de ce service. Ce serait intéressant de savoir pourquoi ils n'y ont pas joint la totalité des rapports. Ont-ils été détruits?

Probablement pas vu les 4 cm de dossier.
Mais impossible d'aller plus loin sans actionner la justice et à mes frais cette fois. Il semble que je ne suis pas la seule pour qui le dossier soit incomplet. Il manque par exemple l'entier des fiches de salaires chez d'autres personnes plus âgées que moi, qui ne peuvent ainsi pas prétendre, faute de preuve de leur travail, aux fond de compensation.  ! 
Ces fiches  existent bel et bien, mais n'ont pas été versées au dossier et malgré des recours, ne le sont toujours pas... et comme par hasard, ce sont principalement des personne, qui ont assigné le SPJ en justice dans les années 90, en vain. Dixit Profa-Lavi. Ces rapport mettraient le SPJ en difficulté  devant la violation répétée de son devoir de protection, c'est ce qu'il ressort des études historiques qui ont elles accès à ces pièces anonymisées et standardisée ( absence des nom de lieu et de personnes et d'année).
 Voilà les explications que l'on m'a donné.