Je viens de lire l'article dans 24h.
Que dire ?!
Le balancier penchait trop du côté "il ne faut pas rompre le lien avec les parents" "ça coûte trop cher de placer des enfants !"
Il doit bien y avoir une centaine de personne qui pensaient, savaient ce que vivaient ces enfants, tous se lavant la conscience derrière un "le spj s'en occupe" et passant à autre chose !!!!!
Ce qui à moi, pupille de l'éta,t me fait froid dans le dos c'est qu'en plus des enfants victimes, il y a certainement un voir plusieurs assistant(e)s sociales qui ont probablement démissionnés, forcés contraints, quand ils n'ont pas été purement et simplement licenciés ! En Suisse les lanceurs d'Alertes ne sont pas protégé du tout - on fait disparaître les pièces du dossier et basta, voir on les condamne à des amendes et de la prison avec sursis
Non seulement les institutions sont à blâmer et à condamner, mais des personnes devraient aussi répondre de leur actes et de leurs décision(ou absence de décision dans le cas présent). Après tout, les responsabilités vont avec les salaires, et on ne grimpe pas les échelon hiérarchiques sans prendre des responsabilités. Dire que le SPJ dysfonctionne structurellement, c'est faire fi des responsabilités individuelles. Que ce soit au niveau de la justice de Paix, de la police ou des responsables spj ! ces enfants allaient à l'école, ils ont vu des médecins, des infirmière scolaires, ces gens étaient connu dans leur communauté religieuse …. ça en fait du monde !!!!
Et quid de la vie de ses enfants, de leur suivi psy, ce sont nos assurances qui vont payer ? Quelle aide vont-ils recevoir de l'Etat ? 25'000 francs pour solde de tout compte ? Leur vie est marquée à jamais, tout comme la mienne, dans une moindre mesure.
Le balancier va repartir dans l'autre sens, les visites inopinées aux familles jugées limites par une institutions défaillante, le spj aura des pouvoir appréciateur et jugeant, on sait déjà ce que cela a fait et fait encore comme dégâts !
Cette structure est pyramidale, trop grosses pour être pilotée, le règne du petit chef avide de son pouvoir y est courant, ce service de l'Etat qui a le pouvoir de briser des familles, et de modifier considérablement le cours de la vie des enfants, n'a aucune culture d'entreprise, et les incompétence y sont courantes. On ne va parler éthique, n'est-ce pas…
Celui qui m'a dit vous n'avez pas à avoir honte de demander la caution de l'Etat pour garantir le financement du placement en foyer temporaire de l'un de vos enfants, quand on s'occupe des grands-parents, on suit encore bien souvent leur petits-enfants, c'est comme ça, Cela m'a non seulement blessée, mais il a réduit en deux secondes ce que j'avais mis des années à construire; une estime de moi capable de tenir la route.
Il laissait entendre que c'est une fatalité, venant de famille détruite, je ne pouvais avoir les ressources mentales, financières d'élever mes enfants.
Quand on sait que la psychose est une maladie et que je n'y suis pour rien ! Il n'a pas eu la plus petite phrase encourageante sur l'adolescence explosive de notre puîs-né, pas un mot pour ses souffrances et la nôtre. Il n'a fait que justifier son travail comme si tout cela allait de soi . Il était chef de service et les assistants sociaux présents pas plus que la psy de service à cette époque, n'ont jugé bon de rectifier, de nuancer, ou de carrément le remettre à sa place ! Rien que de l'écrire, la brûlure est encore vive.
Ce rapport finalement, c'est un exercice de conscience collective. je doute que l'avenir soit plus serein pour cette institutions.
Le SPj est le plus gros fournisseur de places au sortir de l'université des facultés de sciences humaines. Comment voulez-vous que des jeunes qui manquent cruellement de maturité, puissent gérer des dossiers familiaux, par nature complexes… ?
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »
