Après ces deux châteaux, point fort de notre seconde semaine, au vu des températures plutôt chaudes, j'ai décidé de rester au frais dans le gîte. Au programme, de la lessive, une tarte aux fruits, de la lecture et du crochet pendant que M. Plume qui ne tient pas en place quand c'est les vacances, est parti immortaliser une spécialité locale: les fermes fortifiées. Au passage, faire quelques photo de trains ;) et le tympan du 13 ème s. d'une église templière à 5 km...
La finesse de ces sculptures, très bien conservées, est remarquable à plus d'un titre: l'expressivité et les sentiments qui peuvent se lire sur les angelots sis à plus de trois mètre démontre la grande maîtrise d'un artiste anonyme.
La gare romantique de Rampillon
Je vous épargne les trains...
Une des plus belles fermes fortifiées: avec ses douves en eaux. C'est assez rare pour être mentionné. Habituellement, les douves ont été comblées afin de gagner du terrain et d'éviter les moustiques...
Dans l'après-midi, nous sommes partis visiter une crypte carolingienne du VIème s. qui n'a de crypte que le nom et dont je n'ai pas le droit de publier les photos, nous nous y sommes engagés :(
crypte-mausolée qui fait partie d'une abbaye de moniales bénédictines. Et puis sur le retour, PAN ! un gravier dans le parbrise à hauteur de vision, côté conducteur :pf:
Et la fameuse commanderie templière encore debout et intacte de Coulomier. Des enfants y chassaient un trésor, celui de Jacques de Molay ...
Chapelle, infirmerie, pigeonnier, caves, jardin monastique, refectoire et salle du Chapître, dortoirs, cour d'arme et d'entrainement, Hostellerie du pélerin tout est encore là ! Bon,bien sûr, faut imaginer, comme dirait l'autre ;) et j'adore ça, imaginer la vie dans ces murs décrépis et parfois sales et quelques peu ruinés ;)
Juste pour l'ambiance...
La Chapelle.
Et ce qui fait le charme de ces visite, les trésors qu'il faut savoir découvrir et qui ne saute pas au yeux du profane, à peine visibles depuis le sol, deux fresques:
A gauche, St.Georges terrassant le dragon, à droite, l'Annonciation, on y distingue bien l'ange et marie dans une attitude pleine d'humilité.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »