Les aventures de Plumebleue

Les aventures de Plumebleue

Pas parfaite !

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Hier grand départ pour la Turquie de n°3.

Il a obtenu son congé de l'armée in extremis. Est arrivé avec une bonne demi-heure de retard à la maison(11h30) pour prendre une douche, se changer, dîner, et ... imprimer ses documents de voyage reçu mercredi. Il avait 2h30 pour faire tout cela ET se déplacer à Genève où il devait prendre une navette qui le conduirait à Lyon st-Ex (à 14h00) pour prendre son avion à destination d'Istanbul... ou il aura une connexion pour Bodrün.
Il lance l'impression de sa doc de voyage, et descend dîner. Je récupère le tout, le mets dans une fourre et le lui descends à la cuisine. Son train est à 13h02, je l'informe que nous partiront de la maison à 12h40 afin de faire face à l'imprévu et de manière à ne pas manquer le train...
Malgré mes encouragements un peu stressés sur la fin, nous arrivons à partir à 12h45... : col: Nous nous retrouvons derrière le passage à niveau fermé :sifleur: derrière des tracteurs (récolte de betteraves) et avons encore droit à un petit pépé qui roule à 40 . Je commence à m'énerver ( pas bien )
Quand dans une fulgurance, je m'informe de savoir s'il a pris sa doc de voyage ..... Non !!!!
Il y a son billet d'avion.... :sifleur: nous n'avons pas le temps de faire demi-tour. Monsieur n°3 me dit,
- stresse pas maman, Est-ce que MOI je stress ???
- mais ...
- C'est de ta faute aussi, si tu n'avais pas descendu le tout à la cuisine j'y aurais pensé !!!!!
- c'est ça ! Déjà que j'ai du te rappeler de prendre ta carte d'identité, ton passeport, et ton AG car tu partais les mains dans les poches... :crise:

Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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Je viens de recevoir ce court message sur mon natel:
- je survis comme je peux... ;)

Avec ces deux photos prisent avec son portable





Pas de souci à me faire pour ce jeune homme, il saura toujours se débrouiller pour prendre le meilleur de la vie ! ;)
Suite à un petit mail d'une lectrice qui se reconnaîtra, je spécifie:
N°3 est en Turquie dans une station balnéaire tous frais payés par son entreprise, hormis l'argent de poche. Il n'a pas encore commencé à travaillé, mais il a tout de même été invité comme l'ensemble des collaborateurs d'Europe aux 10 ans de la création de l'entreprise. Il a donc interrompu sur demande de l'entreprise à l'armée son cours de répet. Ce qui est déjà en soi un exploit ! Là-bas il participera à une régate, a une visite locale, et à plein de surprises sans parler des temps libres de plusieurs heures lui permettant de profiter des lieux et de l'hôtel, des spa hammams, et d'un repas gastronomique de clôture en tenue élégante. Voilà pourquoi c'était si important. Ils ne sont que quelques nouveaux collaborateurs à être invités et non l'ensemble des nouveaux collaborateurs commençant en octobre. Cela dépendait du niveau de post occupé.

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Les départs, c'est toujours un stress!
Mais c'est un bon début et j'espère que le reste suivra :oui:
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Il est stressé ;) bien qu'à l'armée, il est tout le temps au tel et chez nous plusieurs fois par jour. Il vient chercher un réchaud, un caquelon, puis plus tard repasse chercher du fromage pour la fondue, il me téléphone plusieurs fois par jour pour ... pas grand chose. En temps normal, il saurait parfaitement régler ces détails et ces petits imprévus... Mais là, il est fébrile, agité, va et vient entre Bière et chez nous.

Je compatis à son mal être. Partir à Zurich pour un mois, sans savoir exactement à quoi s'attendre, où se trouve l'hôtel, dans une ville inconnue et devoir ingurgiter environ 1200 pages en angalis d'un logiciel totalement inconnu avec un examens de qualification au bout du mois et la menace de perdre son emplois s'il échoue en stresserait plus d'un !

Capable oui, mais quand même, ce début professionnel est assez hard. Notre N°1 est encore sous ce stress de début professionnel, elle ne le vit pas trop bien non plus. Pour elle, c'est la précarité de son emplois qui est en cause. L'état ne recrute pas tant que ça des profs de français-philo. Et jusqu'à présent, comme elle n'a pas encore de CDI, c'est problématique. Elle n'est d'ailleurs pas la seule.
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Les débuts dans la vie professionnelle sont difficiles pour nos jeunes, pas nécessaire de se le cacher. On a l'impression que de notre temps c'était plus facile. Sans doute mais je crois aussi qu'avec le temps on oublie le stress que cela a représenté pour nous, ainsi que celui qui nous suit également le long de notre carrière.
A mon avis ce qui change, c'est l'implication de la famille, son aide. Moi en tous cas, mon mari également, on n'a rien eu de tout cela! C'était marche ou crève et on a dû construire tout seuls notre vie. Nos parents n'étaient pourtant de loin pas de mauvais parents, ils ont permis qu'on puisse faire des études mais pour le reste, basta. A nous de nous débrouiller et trouver notre voie. Pas de grande oreille à disposition, pas de fil du téléphone pour nous attacher, nos vies se sont quelque peu séparées. Les contacts n'ont jamais été coupés mais on ne parlait pas de nos vies, ou si peu. Ce qui n'empêche ni les sentiments, ni le fait de se faire du souci mais c'est la communication qui n'est pas la même.
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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C'est probablement parce que cela a été bien lourd pour nous, que nous prêtons une oreille compatissante à nos enfants. Pour ma part, je n'ai pas envie qu'ils vivent ce que j'ai vécu en terme d'abandon au début de ma vie professionnelle. D'autre part, ils est important de nos jours de garder de bonne relations avec nos enfants et de ne pas se couper d'eux, car dans notre grand âge, ce sont eux qui s'occuperont de nous et comment le faire avec tendresse, affection et attention si chacun vit sa vie coupé de ses propres enfants...
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Tu as raison, c'est un jardin qu'on apprend à cultiver dès l'enfance. Par rapport à ma mère, je me sentais en parfaite légitimité de ne pas m'occuper d'elle plus que je ne l'ai fait et je ne sais pas comment je serai et quelles exigences je serai susceptible d'avoir envers mes propres enfants .J'aimerais qu'ils se sentent libres de faire selon leur coeur et qu'ils ne se sentent pas "obligés de".
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Ah ça ! Je crois qu'on le veut tous quand on est en mesure de mesurer les choses, d'en avoir conscience ... Ma BM n'a plus conscience des obligations... peut-être est-ce une chance pour elle. Elle ne se sent pas redevable. Pas plus que d'être de bonne humeur ou souriante. La bible a une très jolie pensée à ce sujet: <>. Plus on est faible, et plus il est aisé pour les autres de prendre soins de nous avec plaisir. Il existera toujours des personnes aigries et acariâtres. J'espère que je ne serai pas ainsi dans mon grand âge. Nul ne peut prédire les transformations mentales qui vont s'opérer avec le temps. Mais la solidarité familiale s'enseigne très tôt. Plus les liens sont denses, riches et vivants tissés de souvenirs heureux et meilleurs sont les chances des personnes âgées. Même diminuées. C'est mon expérience de soignante.
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