Les aventures de Plumebleue

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Tartuffe, toujours d'actualité!

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"Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées". (Tartuffe, acte III, scène II)

Cette célèbre réplique m'est venue à l'esprit suite à la remise à l'ordre d'une députée, Liliane Maury-Pasquier, qui a "osé" siéger aux Chambres un jour de grande chaleur avec une robe à bretelles. Elle s'est faite remettre à l'ordre car les épaules dénudées sont proscrites par le dress-code officiel. Et il ne s'agit évidemment pas d'un sein mais simplement d'une épaule, n'empêche. A l'heure d'aujourd'hui où chaque pub, chaque film dénude les femmes, je crois que Molière est plus que jamais en phase avec notre époque ;)
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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J'étais en train de lire les articles... quand j'ai vu la notification sur le blog ;)  que dire... j'aime bien ton regard en dialogue avec Molière... Mais je ne crois pas que les épaules de Liliane puissent encore faire venir de coupables pensées à ses collègues.  :))

Parfois je ne comprend pas nos élus... la forme avant le fond... Heureusement pour elle , il va faire moins chaud !
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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En France,  ancienne ministre , se faisait critiquer quand elle était en jean, et quand elle est venue en robe...on ne peut plus correcte....
http://www.aufeminin.com/societe/cecile-duflot-sa-robe-lui-vaut-les-huees-des-deputes-video-s4956.html
Il y a du boulot !

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Là, ce n'était pas les délégués mais le président du conseil qui l'a rappelée à l'ordre, comme il l'a fait d'ailleurs pour certains messieurs qui avaient tombé la veste. Nul machisme direct comme en France, heureusement, mais juste une application pointilleuse des règlements. Ce président, Raphaël Comte, dit que si eux ne savent pas appliquer les règlements, on ne peut plus exiger que les citoyens le fasse. Dura lex, sed lex! Il y a une certaine logique à cela évidemment mais je souhaite que, comme le souligne Plume, le fond ne soit pas oublié au détriment de la forme.
Et je trouve que se rappeler ce cher Molière est toujours salutaire ;)
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Cette application si pointilleuse en matière de tenue aurait bien sa place ailleurs , tiens, aux votations qui se tiennent sous la coupole... ceux qui lisent ouvertement leur journal, ceux qui piquent un petit roupillon digestif, l'absentéisme...
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »

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Pas faux ;)
Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé (Groucho Marx)

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Vous avez ça aussi en Suisse? Rire
Vous ne disposez pas des permissions nécessaires pour répondre à un sujet de la catégorie Le sourire de la semaine.....

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