Pour remplir le calendrier de l'Avent et puisque c'est un temps religieux j'ai fureté sur la toile pour dénicher des recettes monastiques.
C'est très amusant: les moines ne cuisinent pas du tout comme les sœurs ! Elles décorent leur plats, elles préparent quand même une cuisine un poil plus légère que les moines. Il faut souligner que dans un monastère, le travail manuel aux champs et au jardin, à la fromagerie ou au moulin, le ménage d'une abbaye ou la buanderie demandent beaucoup de calories. Les périodes de jeûne sont fréquentes et les deux grands temps que sont Le carême et l'Avent, sont rudes. Comme le dit un frère, on le sent passer ! D'autre part, ils ne mangent pas de viande tous les jours et les œufs sont donc fréquemment au menu, tout comme le beurre, la farine, le sucre. Le carême d'un moine, c'est autre chose que celui des laïcs !!!
Cette cuisine est proche de ce qui se faisait au 19ème et début 20ème, la révolution diététique n'est pas passée par chez eux. Les 5 fruits et légumes qu'on nous a rabâché ne sont pas de mise: cela ne nourrit pas son homme (ou sa sœur). La frugalité et l'austérité alimentaire s'épanouissent surtout chez les frères.
Comme toute chose à son exception je vous mets la vidéo d'un frère prémontré absolument délicieux, digne d'être représenté sur les boîte de fromage !!!! Je vais d'ailleurs faire en entrée de Noël l'une de ses recettes.
Si vous avez un peu de temps voici trois vidéos qui illustrent mon propos. Chaque vidéo dure environ 14 minutes.
Soupe froide de courgettes et feuilleté au Camembert
Plus austère
Les galettes de Gombaud
Chez les sœurs
Tarte au thon et pavé craquant au chocolat
Ecoutez ce que ces moines et moniales ont a dire, ils témoignent d'une grande simplicité et de gratitude. En ce temps de fête de Noël, ils sont très rafraîchissants.
Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup, tire la même joie. »