Les aventures de Plumebleue

Suite à l'invitation d'une internaute, je viens de relire le seul ouvrage que j'ai de V. Woolf... J'avais oublié à quel point les descriptions de l'auteur sont parfois incisives. Lecture de jeunesse, je m'étais ennuyée à mourir ne trouvant dans son livre rien qui ne me nourisse. Il faut croire qu'avec la maturité,  la vie se décante tel un bon vin...
Ce qu'on attend de l'être avec qui l'on vit, c'est qu'il vous maintienne au niveau le plus élevé de vous-mêmes.
Virginia Woolf ; La traversée des apparences (1915)

 Comment dans le terne quotidien mettre en place cette exigence et comment y répondre...  telle est ma question aujourd'hui et pour les jours qui viennent.
Peut-être qu'un semblant de réponse  est l'authenticité, cette recherche du "plus près de soi", de l'intime transparent.  Cette quête perpétuelle qui simplifie la vie et la creuse en profondeur ( versus l'élévation) dans le couple.  Non pas une quête de ce que je suis d'accord de montrer (nous ne sommes pas qu'une apparence), mais cette transparence de ce qui je suis et découvre. Avec ses zones d'ombres, d'ombres portées, ces plages de lumière, son passé, son présent et son avenir.

Je n'ai pas lu cette œuvre et connais d'ailleurs assez mal cette auteure.
Pour la phrase, je suis assez d'accord avec elle, la comprenant comme le fait que la personne qui nous aime, si elle voit en nous avant tout ce qui nous élève va nous permettre de garder cette hauteur. Si elle ne voit que ce qui est "petit", adopte un point de vue par trop critique, cela va nous rabaisser et nous donnera moins envie de s'élever.
Dans un couple, cela peut bien se passer si les personnes sont authentiques mais aussi si elles savent voir ce qui va bien, plutôt que ce qui va mal dans leur relation.